e Gestionnaire de programme à l’honneur : Marijke Borghgraef

Gestionnaire de programme à l’honneur : Marijke Borghgraef

Article

Nous aimons partager notre expérience avec des collègues qui soutiennent nos clients en tant que gestionnaires de projets ou de programmes.

Marijke Borghgraef

La réalisation de programmes ou de projets dans le secteur des soins de santé exige non seulement des connaissances et de l'expérience, mais aussi une réelle affinité avec le secteur des soins de santé et ses employés. C'est pourquoi nous aimons partager notre expérience avec des collègues qui soutiennent nos clients jour après jour en tant que gestionnaires de projets ou de programmes. 

 

Faites connaissance avec Marijke Borghgraef ! 

 

De quel projet, pour lequel tu as assumé le rôle de gestionnaire de projet ou de programme, es-tu la plus fière ?    

"Les projets sur lesquels je travaille ont tous un impact sociétal très tangible et méritent tous qu'on en soit fier. Par exemple, j'ai contribué à ce que la Croix Jaune et Blanche et la MC puissent offrir ensemble un système de téléassistance de haute qualité ou à ce que les soins psychologiques puissent être remboursés en Belgique."

Un gestionnaire de projet n'est pas un administratif qui suit à la lettre un plan d'action, mais il est plutôt un bâtisseur de ponts, qui parvient à faire avancer un groupe de personnes dans la même direction.

Marijke Borghgraef

Quels sont pour toi les trois principaux écueils de la gestion de projet et de programme et comment as-tu appris à y faire face ?

 

Écueil 1

Écueil 2

Écueil 3

Éviter les sujets brûlants
S’accrocher aux livrables spécifiques
Une neutralité insuffisante du chef de projet

1. Les sujets brûlants sont souvent repoussés trop loin et deviennent donc de plus en plus difficiles à gérer

"Un bon rétroplanning, qui indique clairement à quel moment les décisions doivent être prises, peut aider à éviter cet écueil."
 

2. On s’accroche aux livrables spécifiques définis dans le plan du projet et on perd de vue les autres solutions possibles.

"Cet écueil peut être évité en accordant suffisamment d'attention, dès le début du projet, à la définition du "pourquoi" du projet : pourquoi faisons-nous cela et que voulons-nous réaliser ? Si des choix doivent être faits plus tard dans le projet, ils peuvent être examinés à la lumière de la finalité du projet. Afin de toujours garder la vue d'ensemble à l'esprit, on peut, par exemple, commencer chaque réunion par un rappel du "pourquoi"."

 

3. Le chef de projet est une partie prenante et n'est pas suffisamment neutre dans le projet. 

"Un chef de projet neutre garde une vue d'ensemble et établit un équilibre entre les différents intérêts. Dans la pratique, toutefois, il n'est pas toujours possible de faire appel à un chef de projet impartial. Dans ce cas, il est important de confier ce rôle à une personne intègre, capable de faire passer les intérêts des toutes les parties avant ceux de son groupe."

 

Quel(s) conseil(s) pratique(s) peux-tu donner en matière de gestion de projet et de programme ?    

"La gestion de projet consiste à travailler avec des hommes et des femmes. Un gestionnaire de projet n'est pas un administratif qui suit à la lettre un plan d'action, mais il est plutôt un bâtisseur de ponts, qui parvient à faire avancer un groupe de personnes dans la même direction. À cette fin, il est primordial d'investir dans les relations humaines. Vous devez connaître les personnes impliquées et comprendre les motivations qui sous-tendent certaines réactions.

Comprenez également les émotions. N’en faites pas fi, mais essayez de comprendre ce qui se cache derrière elles et de trouver des solutions à partir de là."

 

La gestion de projet et de programme dans le secteur des soins de santé diffère-t-elle de la gestion de projet et de programme en général ?    

"Ce que vous faites est identique, mais la manière dont vous le faites doit être adaptée à la culture dans laquelle vous travaillez. Dans le secteur des soins de santé, de nombreuses personnes sont formées à travailler dans l’urgence. Elles sont également particulièrement impliquées dans leur travail : chaque patient compte et mérite les meilleurs soins.     

Cela parfois se heurter à la planification à plus long terme et au fait de garder à l’esprit la « vue d'ensemble » qui sont nécessaires dans un mode de gestion de projet. Il faut être conscient de ces différences, comprendre les points de vue de chacun et chercher des solutions ensemble."