Approche
Möbius a réalisé la double analyse de matérialité de Van Marcke en trois phases principales :
Phase de préparation
Au cours de cette phase, une liste exhaustive de sujets ESG a été établie sur la base de la liste générale de sujets de l’ESRS. La longue liste a ensuite été affinée et réduite à une liste restreinte sur la base de la pertinence pour le secteur, du caractère unique de Van Marcke et de son contexte commercial.
Par exemple, un thème important et spécifique à l’entreprise figurant sur la liste finale était la « consommation d’eau des produits finis », un fer de lance de la vision de Van Marcke. En outre, un plan d’engagement des parties prenantes a été élaboré et mis en œuvre afin d’impliquer les parties prenantes internes et externes par le biais de différents canaux (enquêtes, recherches documentaires, entretiens, etc.).
Phase d’identification
Au cours de cette phase, les impacts, les risques financiers et les opportunités (IRO) ont été identifiés à l’aide de documents internes et externes et d’entretiens avec des experts internes. Ensuite, chaque IRO a été évalué individuellement au cours d’ateliers avec des représentants thématiques de Van Marcke en utilisant le modèle de notation CSRD : severity (gravité) et likelihood (probabilité) pour les impacts et magnitude (% de l’EBITDA) et likelihood (probabilité) pour les risques financiers et les opportunités. Les notes attribuées aux différents IRO ont finalement été utilisées pour évaluer les différents thèmes ESG et les placer dans la matrice de matérialité.
Phase de consolidation
Au cours de l’atelier de consolidation, la matrice de matérialité a été validée et une vérification supplémentaire a été effectuée à l’aide du feed-back des parties prenantes et des repères sectoriels précédemment recueillis au cours de la phase de préparation. Les thèmes de la matrice reflètent donc les thèmes qui prévalent chez les clients, les fournisseurs, dans le secteur et chez Van Marcke.
Il a également été déterminé où se situeraient les seuils pour les impacts matériels et les risques financiers. Cela a permis à Van Marcke d’identifier quels sujets étaient importants et devaient donc absolument faire l’objet d’un rapport conformément aux lignes directrices de la CSRD. Le rapport final de chaque thème repose toujours sur quatre piliers : la politique, l’objectif, le plan d’action et les indicateurs clés de performance.
Quelles sont les prochaines étapes pour Van Marcke ? - exemple au moyen de la « consommation d’eau des produits finis »
La consommation d’eau des produits finis est une question spécifique à l’entreprise qui a déjà été identifiée comme importante pour Van Marcke au cours de la phase de préparation. Ce thème a dépassé les seuils de la matrice de matérialité et doit donc absolument être inclus dans le reporting.
La structure du rapport sur ce sujet pourrait être la suivante, par exemple :
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Politique : Ce pilier rend compte des initiatives et des stratégies développées par Van Marcke en termes d’innovation et de R&D pour réduire la consommation d’eau de ses produits finis.
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Objectifs : Ce pilier fixe des objectifs spécifiques, tels que la réduction de la consommation d’eau d’un certain pourcentage à une date donnée.
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Actions : Ce pilier rend compte des mesures concrètes prises, telles que les collaborations avec les fournisseurs et les investissements dans des technologies ou des processus qui réduisent la consommation d’eau.
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Indicateurs clés de performance (KPI) : Enfin, des indicateurs sont définis pour mesurer et communiquer la consommation moyenne d’eau de certains produits afin de donner un aperçu des progrès réalisés.
Résultat
Grâce à la double analyse de matérialité, Van Marcke est bien préparé pour le reporting obligatoire imposé par la CSRD. L’entreprise peut désormais collecter les données appropriées et préparer un rapport de durabilité détaillé et transparent qui sera publié en 2026.