e Etude visant à soutenir la mise en place de l'OCAM Climat

Etude visant à soutenir la mise en place de l'OCAM Climat

Möbius a soutenu la DG Environnement dans la mise en place d'un organe de coordination pour l’analyse et l’évaluation du risque lié à la crise climatique, comme proposé par la ministre fédérale du Climat.

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Défi stratégique

En septembre 2021, la ministre fédérale du Climat Zakia Khattabi a proposé au gouvernement la création d’un « OCAM Climat ». L’objectif de ce nouvel organe est de permettre à la Belgique de « disposer à tout moment d’une analyse appropriée et actualisée des risques climatiques (et par extension de l’ensemble des limites planétaires) – d’une analyse appropriée et actualisée des risques et de formuler des recommandations afin d’adapter la politique et la gouvernance en conséquence et de renforcer la résilience du pays.

Ce nouvel organe de coordination se chargera de l’analyse et l’évaluation du risque lié à la crise climatique (dans ses trois dimensions : atténuation, adaptation, pertes et préjudices). A l’image de l’OCAM (pour la menace terroriste et extrémiste), ce nouvel organe sera un centre (inter)fédéral de connaissances et d’expertise pluridisciplinaire indépendant qui analysera les risques climatiques dans une perspective holistique englobant les autres limites planétaires lorsque celles-ci ont un lien étroit avec la crise climatique.

Le service changements climatiques (DG Environnement, SPF Santé publique) a dans ce cadre souhaité se faire aider dans la création de ce nouvel organe en commandant une étude visant à soutenir la mise en place de l’OCAM Climat.

 

Approche

Möbius a proposé – en partenariat avec Ramboll et l’ICEDD – une méthodologie en trois phases successives : prise de connaissance du contexte et analyse comparative dans un premier temps, suivi de la formulation de propositions dans un deuxième temps avant de traduire dans un troisième temps les conclusions de l’étude dans des scénarios de fonctionnement.

Prise de connaissance du contexte et analyse comparative

Plus concrètement, la première phase du projet a été consacrée à l’identification des parties prenantes à mobiliser lors du projet, à la réalisation d’un benchmark à échelle belge et européenne des organes de gestion de risques et de gestion des risques climatiques et à l’analyse de la littérature concernant la gestion des risques climatiques.

Formulation de propositions

La deuxième phase de mission s’est concentrée sur la définition de la place et du rôle de l’organisme de gestion des risques dans le paysage institutionnel belge et son périmètre d’activités. Une approche participative a été définie pour cette phase avec d’une part la consultation d’une large gamme de parties prenantes préalablement identifiées via un questionnaire en ligne et l’organisation d’un atelier de co-construction avec des parties-prenantes clé pour les futures activités de l’OCAM Climat.

Le questionnaire a permis de récolter un premier aperçu des attentes et des besoins vis-à-vis du périmètre d’activités de l’OCAM Climat et de la place que le futur organe devrait occuper dans le paysage institutionnel. La synthèse des réponses a ensuite permis d’alimenter l’atelier de co-construction qui a été organisé avec des parties prenantes clés identifiées en phase 1 du projet. Lors de ce moment d’échange et d’approfondissement, les représentants des différentes institutions invitées ont été invités à se positionner sur des scénarios possibles concernant le périmètre d’activité, le mandat, la gouvernance ou encore les outputs attendus du futur organe et à se positionner sur diverses hypothèses qui avaient été définies en phase de préparation d’atelier.

Scénarios de fonctionnement

Enfin, la troisième phase de la mission a consisté à traduire les conclusions de l’étude dans des scénarios de fonctionnement. Sur base des scénarios identifiés lors de phase participative, l’équipe-projet a identifié le scénario le plus à même de porter l’objectif initial de ce nouvel organe au sein du paysage institutionnel belge. Le degré de granularité du scénario de fonctionnement a été affiné avec l’équipe-projet et a ensuite été objectivé avec les précisions demandées. Un planning des prochaines étapes à mener en phase de constitution du futur organe a également été fourni afin d’outiller les équipes qui allaient rejoindre le CCCRA-CC (Coordination Centre for Complex Risk Assessments in the context of Climate Change), nom qui a été défini pour ce nouvel organe du paysage institutionnel belge.

 

Résultats

La structure a été définie à partir des résultats du benchmark et des contributions des parties prenantes interrogées, en intégrant les hypothèses de scénarios définies dans le cadre de la mission. Un nom a également été déterminé et le Coordination Centre for Complex Risk Assessments in the context of Climate Change (CCCRA-CC) fait à présent partie du paysage institutionnel belge.